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Ouverture de la salle : 20 h 30 Début
des concerts : 21 h 00
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concert ayant commencé, les places réservées sont redistribuées.
Prix des places : voir le tarif indiqué pour chaque concert (demi-tarif pour
les moins de 18 ans)
Attention : le tarif "adhérent" ne sera appliqué que sur présentation
de la carte d'adhésion 2005.
ADHÉSIONS 2005 à JAZZY 77
: 12
Samedi 08/01/05 21h
Après une carrière de jazzmen plutôt excentriques dans les rues de Paris, avec une formule instrumentale originale : cornet, saxophones, flûte, clarinette, banjo, tuba et voix, les musiciens de l’Orphéon, des jazz-clubs parisiens aux grands festivals internationaux, révèlent leurs talents pour la comédie, la mise en scène, l’écriture et la création. En 1989, l'Orphéon présente "Anoulanouba", son premier spectacle musical et humoristique au théâtre du Tourtour, puis remplit, en 1993, le Sentier des Halles avec un nouveau spectacle : "Siphonnée Symphonie", prolongé en 1994. En 1990, Emmanuel Hussenot et l’Orphéon reçoivent le Prix Sydney Bechet de l’Académie du Jazz. À partir de 1991, le groupe tourne à l’étranger (Canada, Japon, Amérique du Sud, Afrique, Émirats arabes, Europe Centrale, Taïwan,...), dans les grands circuits culturels et dans les festivals d'humour (Grand Prix au festival de Saint-Gervais). Il serait trop long d’énumérer leurs prestations toutes plus élogieuses les unes que les autres. En 2002 la rencontre explosive des fondateurs, Emmanuel Hussenot et Patrick Perrin, avec Christian Ponard tourne une autre page de l’Orphéon : nouvelle équipe, nouvelles créations, enregistrement d’une vidéo, d’un CD (c’est leur 6e)... À partir de mars 2003, le succès du théâtre Clavel à Paris est suivi de prolongations au Zèbre de Belleville. Puis sur une commande d’ARTE, ils composent et enregistrent la musique du film “La Fourmi, l’Éléphant et l’État”.
Emmanuel Hussenot (sax alto, flûte
à bec, trompinette, kazoo, washboard, guitare, chant,...) ;
Christian Ponard (guitare, banjo, cornet, kazoo, chant,...) ;
Patrick Perrin (soubassophone, kazoo, bouteille musicale, percussions, chant,...)
.
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros).
Samedi 12/02/05 21h
Au départ, il y a cette péniche que Jean-Pierre Vincent, clarinettiste depuis ses quatorze ans, ramena de Hollande, achetée à des mariniers en retraite : l’un des derniers voiliers en métal, datant de 1923, mais prêt à être motorisé... Amarrée désormais à Samois-sur-Seine, l’embarcation a été transformée, aménagée. Et Jean-Pierre, qui a rencontré et épousé Danielle, la samoisienne, s’est fixé là, à quelques encablures de l’île du Berceau, où se déroule chaque année le grand festival Django Reinhardt de Samois. Alors, devinez ce qui s’y passe, certains soirs, avec tous ces musiciens, avec tous ces gitans qui fréquentent le lieu ? Des soirées magiques, où le talent épouse la passion, où a chaleur du jazz manouche réchauffe les cœurs... Et c’est là que Jean-Pierre rencontra ses compères du quartette de ce soir. Ainsi, à la guitare, Franck Winterstein, issu d’une grande famille manouche et qui, dès l’âge de trois ans, venait avec son père écouter la musique de Django à La Chope des Puces de Saint-Ouen ; accompagnateur recherché, il pratique à la perfection la fameuse “pompe” dont le rôle rythmique et harmonique constitue la base du style manouche. Enfin Kamlo, également guitariste, formé auprès de Jean-Philippe Watremez, qui vient de faire plusieurs tournées dans la terre flamenca d’Andalousie ; avec son groupe, le Kamlo Trio, il grava deux disques : Salambô et Lejos de mi tierra. Attendez-vous donc à une musique spontanée et authentique, dans l’esprit de Django. Du bonheur, quoi !
Jean-Pierre Vincent (clarinette)
;
Daniel Mouton (contrebasse)
Pierre “Kamlo” Barré (guitare)
et Franck Winterstein (guitare).
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros).
Samedi 05/03/05 21h
Manda Djinn était programmée depuis longtemps, mais les hasards de la vie, pas si facile pour les artistes, l’ont conduite à différer son rendez-vous à La Cave du Jazz. Une grande tournée a eu sa préférence, et on la comprend. Elle nous reviendra plus tard. Mais les musiciens restent : Christian, Nicolas et Bruno, qui accueilleront un autre grand chanteur, et pas des moindres : Marc Thomas, fidèle du Claude Bolling Big Band. et principal soliste du Groupe Vocal 6 1/2, nominé aux victoires de la musique en 1998. On dit de lui que c’est une des plus belles voix du jazz et un saxophoniste d’exception. Jean-Marie Reisser écrit (Jazz one more time, Mars 2003) à propos de l’album “Le Soir” : “Marc est d’abord altiste chez Claude Bolling. Mais ici, c’est le fantastique chanteur/crooner que l’on découvre. Je dois avouer que l’on est scotché de suite sur son fauteuil. Il possède une voix ample, solide, qui se module, phrase, improvise, scatte, le tout avec maestria !” Tempos rapides ou balades lentes, tout lui réussit. Et puis il est accompagné Christian Brun, qui a promené sa guitare d’Antibes à Toulouse et à Paris, en passant par New-York, jouant, enseignant, enregistrant ; par Nicolas Rageaud, dont la basse fréquente divers groupes bien connus, et Bruno Ziarelli, batteur attitré des formations de Christian Escoudé, et qui revient de récentes tournées en Corée, avec Benny Golson, et au Vietnam, avec Pharaoah Sanders. Une soirée chouette en perspective.
Marc Thomas (chant)
Christian Brun (guitare) ;
Nicholas Rageaud (basse)
et Bruno Ziarelli (batterie).
Entrée : 15 euros (adhérents : 12 euros).
Samedi 09/04/05 21h
Nous devions faire un voyage en Europe centrale, avec la musique Klezmer, ce sera en Amérique latine que la Cave du Jazz vous convie à partager la "salsa caliente" du combo "KATCHETÉ". S'il est vrai que le Jazz est voie de liberté et d¹improvisation, Jazzy 77 reste fidèle à cet esprit. Et personne n'y trouvera à redire, car ce qu'il propose, en ce 9 avril à la Salle Sainte-Anne de Lorrez-le-Boccage, ce sont pas moins de 10 musiciens, pour vous séduire et vous convier, pour ceux qui le souhaiteront, à la danse. Ce sera donc chaud, quelle que puisse être la météo du moment, et un excellent prélude au printemps qui s'annonce et aux vacances pas si lointaines. Alors, au programme, la salsa ! La salsa, c'est toute une histoire, qui trouve son origine dans la musique afro-cubaine et caribéenne, très riche et variée, et qui donnera naissance à tous ces rythmes que vous connaissez bien : rumba, mambo, cha cha cha,.... Longtemps, les musiques des Caraïbes et les rythmes cubains ont exercé une grande fascination sur les jazzmen, de par l'authenticité qui s¹en dégage et un caractère festif qui irradie dans la danse. L'âme africaine s'y manifestait de façon plus vibrante que dans le jazz, au travers de rites et de rythmes qui, contrairement aux Etats-Unis, où l'esclavage n'était qu'interdits, ont été préservés et assimilés localement. Mélangée au jazz, cette musique sensuelle et colorée donnera naissance au latin-jazz ou jazz afro-cubain puis, plus tard, à la salsa. Une soirée donc, à ne pas manquer, "muy caliente". Timbales, congas, bongos, piano, basse, saxo alto, saxo ténor, flûte et trompette accompagneront un chanteur et (peut-être) une chanteuse. De quoi enflammer les esprits et les coeurs !
La formation se compose aujourd'hui de 10 membres : 2 chants, basse, piano, bongos, congas, timbales, flûte, saxophone, trompette.
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 7 mai à 21h
Ce soir Olivier Franc, virtuose du saxo soprano, lequel, faut-il le rappeler, fut couronné en 1979 par l'Académie du Jazz avec le Prix Sidney Bechet, et obtint en 1997 le prix du Hot Club de France, catégorie musicien français, pour son disque "Swing Folies". Tout en restant fidèle au style et à l’esprit de Bechet, Olivier Franc propose une musique nouvelle et personnelle. Il se produit dans les clubs parisiens tels que le “Slow Club” ou le “Caveau de la Huchette”, et participe à tous les grands festivals européens ; initiateur des croisières "Cotton Club" et de leur programmation artistique, il est aussi présent à bord de paquebots prestigieux comme le Queens Elizabeth 2 (comme il le fut sur le Norway, ex-France) pour des croisières à thèmes sur le Jazz. Son Lyrisme, la fougue et l'émotion qu'il met dans chacune de ses notes, son impressionnante maîtrise instrumentale et la justesse de son jeu, font de lui un des solistes de Jazz le plus créatif. Il sera exceptionnellement accompagné par Jean-Baptiste, son fils, pianiste talentueux et Daniel Bechet le propre fils de Sidney.
Olivier Franc (saxo soprano) ;
Jean-Baptiste Franc (piano) ;
Daniel Bechet (percussions)
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 4 juin à 21 h 00
Une grande incursion dans l’univers de la “gypsy music” est au programme de la soirée, avec une halte où l’authenticité est de mise, puisque ce sont de vrais manouches qui vont nous convier à un grand voyage sur les routes des fils du vent, avec un répertoire dont les couleurs seront tantôt gitanes, tantôt tziganes et auront cette liberté d’expression et de vie qui leur est propre. Il y a là Moreno le guitariste, que l’on a qualifié de “Soliste ébouriffant au coup de médiator ravageur, qui navigue à vue, du swing à la valse, en passant par la rumba gitane et l’Europe de l’Est” ; il a passé une grande partie de sa vie sur les routes, entre les monts d’Alsace - où il est né - et le rivage des Saintes Maries de la Mer, - le lieu du grand pélerinage “boumian” -, se formant dans les campements ou ailleurs, au contact des grands de la guitare, comme Dorado ou Tchavolo, - spécialistes de la fameuse “pompe” manouche -, ou encore Boï et Negrita avec lesquels il partagera l’art de la rumba gitane. Sans oublier les étapes parisiennes, de “La Chope des Puces”, avec Mondine et Ninine, au “Clairon des Chasseurs”, avec Maurice Ferret et Joseph Pouville... Sa rencontre ultime fut celle de la chanteuse tzigane Marina, qui deviendra sa femme. Celle-ci sera bien sûr au rendez-vous de ce soir ; avec le russe Stivi Demeter, à la guitare d’accompagnement : issu d’une famille de tradition musicienne, son grand père, Charles, a bien connu Django Reinhardt ; avec le roumain Stéphan Darot, dit “Pichto”, qui, après le difficile exercice du cymbalum, se consacra à la contrebasse... Pour tous les fans du Jazz manouche et du répertoire tzigane, - et tous ceux qui aiment la musique du voyage -, le bivouac de la soirée est incontournable.
Moreno (guitare) ; Stivi Demeter
(guitare d’accompagnement) ;
Stéphan Darot (contrebasse) ; Marina Kortchinskaïa (chant).
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 2 juillet à 21 h 00
Née à Copacabana et fille de musicien, Denize Loreto est une chanteuse qui fut bercée dès son plus jeune âge par la musique populaire brésilienne. Elle l’apprit de manière autodidacte, en développant une technique très personnelle, puis la travaillant par des cours de chant à l’école de Antônio Andolfo, avec Patricia Bosio et Mauricio Mestre. Son expérience, elle l’acquit dans les bars et des clubs de Jazz de Rio de Janeiro et de Sao Paulo, avant de venir s’installer en France, en 1993, et fonder avec le violoniste franco-canadien Pascal-Edouard Morrow Banda Zéfir : plus de 200 concerts à leur actif, et deux albums : “Mudança” et “Evanescence”. C’est une vieille connaissance de Jazzy 77, qui présenta le groupe en concert en juin 1997. Au programme de la soirée, des compositions personnelles et une grande promenade au travers de la bossa-nova, du baiao, du forro, de la samba, du chorinho,... Sens inné du rythme, sensualité et saudade, gaité et force seront au rendez-vous avec Denize. Quant à Pascal-Edouard, musicien très éclectique spécialisé dans les musiques brésilienne, mais aussi orientale et balkanique, il a créé le trio Chorinho So, dédié au choro, style musical d’esprit jazzy qui reflète dans ses profondeurs l’âme brésilienne ; il accompagne d’autre part la grande chanteuse arménienne Yerso. Une soirée donc de grande qualité, avec des musiciens de talent en accompagnement.
Denize Loreto (voix et percussions)
;
Pascal-Edouard Morrow (arrangement, violon, mandoline) ;
Jean-Philippe Claverie (guitare) et
Pedro Estrada (percussions).
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 3 septembre à 21 h 00
L’origine des Fidgety Feet remonte à 1986. C’est dire qu’ils ont du métier, pour perpétuer ce jazz qu’ils aiment et qui a présidé à la naissance du groupe : le jazz traditionnel mais contemporain de la Nouvelle Orléans, tel qu’il est encore joué aujourd’hui dans le delta et sur les rives du Mississippi. Ils vinrent à la Cave du Jazz de Nanteau en octobre 2002, sous la houlette de Jean-Marie Hurel, le grand spécialiste du style, qui se ressource régulièrement lors de voyages en Louisianne, en jouant avec ses idoles au New Orleans Jazz and Heritage Festival, et qui nous honore de temps à autre pour faire le “bœuf” avec nos invités. Membres du Salamander’s Jazz Band, il avait accompagné, avec le groupe, le dîner dansant du 7 février dernier. Ce soir, vous pourrez vivre une de ces soirées qui ne se vit que là-bas, down the south coast... Et vous pourrez danser sur ce swing authentique !
Jean-Marie Hurel (trompette) ; Frank
Warscotte (saxo ténor et clarinette) ;
Paddy Sherlock (trombone) ; Bob Garcia (banjo) ;
Emilien Legendre (batterie) ; Laurent Souques (contrebasse).
- samedi 22 octobre
Ce sont de vieux habitués de la cave, que nous avions reçus en août 2002 et avril 2004 dans des formations qui leur étaient propres. Cette fois, les deux leaders, René Sopa et Stéfan Patry, se retrouvent pour partager une soirée exceptionnelle vouée à l’accordéon et à l’orgue Hammond. L’un et l’autre doivent une part de leur talent à des rencontres exceptionnelles. Pour René Sopa, c’est celle de Lucien Galliano, qui lui fit aimer l’accordéon, et de son fils Richard, fidèle conseiller. Après avoir remporté plusieurs concours prestigieux, René devint très tôt professionnel, se consacrant, au début des années 90, à sa propre musique et au jazz. On connaît sa collaboration avec le jeune violoniste belge Alexandre Cavalière, et leurs superbes interprétations de jazz manouche et classique. Il s'est déjà produit dans de prestigieux festivals français et étrangers avec sa formation et des artistes notoires tels que Christian Escoudé, Angelo Debarre, Dorado et Sanson Smith, Dino Mehrstein et, bien sûr, Stéfan Patry. Quant à ce dernier, découvrant et se passionnant pour le jazz dès l’adolescence, c’est la rencontre de Rhoda Scott qui fut déterminante, lui faisant découvrir les richesses de l'orgue Hammond. Aujourd’hui organiste de renom, Stéfan est un familier des grands clubs parisiens (Petit Journal Montparnasse, Caveau de la Huchette, Méridien Etoile, Bilboquet, Sunset, Duc des Lombards,... et Caveau des Oubliettes où il créa des Organ Jam Sessions) ; il participe à nombre de festivals en France et à l'étranger, au sein de formations de gospel, de jazz et de blues... En 1996, il créa l'association Tribute To Hammond, réunissant des organistes amateurs et professionnels et il organise les fameuses ruées vers l'orgue, véritables événements autour de l'orgue Hammond. Avec :
René Sopa (accordéon) ;
Stéfan Patry (orgue Hammond).
PASCAL
PERRIN CLASSIC JAZZ CONNECTION
- samedi 19 novembre
Le Classic Jazz Connection, de Pascal Perrin, nous est familier par le style d’une musique qui se réfère au jazz New-Orleans et au swing, mais aussi parce que nous l’avions apprécié au travers du groupe “Cotton Club”, venu en décembre 2003 à Nanteau. Pascal est un musicien de talent et d’expérience, ayant joué avec un grand nombre d’orchestres dixieland parisiens : B.S.B.G., Dixie Brothers, Storyville (avec Dominique Bertrand), Swing Connection (qu’il a fondé en 1995), Paris Vocal Jazz,... et Cotton Club. Ce qui lui a permis de rencontrer et de se produire avec Maxim Saury, Raymond Fonsèque (avec lequel nous avions inauguré la Cave à Lorrez), Daniel Barda, Irakli, Marcel Zanini, Patrick de Bacqueville, etc. François Balzer écrivit de son jeu au saxo-ténor dans la Gazette du Hot Club de France-Paris : “Sa sonorité ronde et veloutée à la Ben Webster et son vibrato sont un régal pour l’oreille”. De quoi augurer d’une soirée particulièrement brillante, d’autant que Pascal est entouré de musiciens notoires. Ainsi Patrick Richard, chef d’orchestre du Old Fashioned Jazz Band, et dont les qualités de pianiste stride font qu’il est très sollicité par des musiciens aussi divers que Philippe de Pressac, Gilbert Leroux, Philippe Audibert, Jean-Paul Papaz,... Ainsi Olivier Michaud (le soubassophone du Cotton Club), batteur et joueur de tuba, qui a fait partie de l’orchestre de Marc Laferrière et du Chicago Jazz Band, qui a accompagné Maxim Saury et a même enregistré avec Stéphane Grappelli ; il joue régulièrement avec Pascal dans le Swing Connection, et vous pouvez actuellement l’entendre au théâtre à Paris dans Frou Frou les Bains, qui a obtenu le Molière du meilleur spectacle musical. Avec :
Pascal Perrin (clarinette et saxophone) ;
Patrick Richard (piano) ;
Olivier Michaud (batterie).
- samedi 17 décembre
Pour Cisco, le folksong et le blues sont des passions de jeunesse qui correspondent à sa sensibilité du voyage et qui ne l’ont jamais quitté. Brillant élève à la guitare, trop pour s’intéresser à d’autres études, il se fit virer de deux lycées, avant de partir sur les routes d’Europe avec pour seule compagne son instrument. C’est au pays de Galles qu’il rencontre celui qui allait lui faire découvrir le “fingerpicking” : John James, et sur les rives du Mississippi qu’il croise la route de Fred MacDowell, qui lui enseigne l’art du “bottleneck” et quelques autres secrets... À son retour en France, il se fait successivement remarquer par Glenmor (le Brel Breton), puis par John Lee Hooker, avec lesquels il part en tournées. Entre temps, il a enregistré un disque avec les Haricots Rouges. Un séjour à Memphis, en 1990, aux sources du blues, le lie désormais avec ces chants du cœur, auxquels il veut désormais redonner toutes leurs lettres de noblesse ; il enregistre ainsi plusieurs “Herzhaft Blues”, en hommage à tous les grands du blues d’antan... Auteur-compositeur prolifique, qualifié par la presse de “nouveau Roi de la guitare Ragtime”, considéré comme un vétéran du Blues “fingerpicking” et l’un des meilleurs “sliders” d’Europe, l’homme aux “doigts magiques” est aujourd’hui avec son quartet un habitué des grandes scènes et festivals de France et d’ailleurs... Autour de lui, des musiciens de talent, en parfaite harmonie : Bernard Brimeur, dont la contrebasse “swingue et slappe toujours avec bonheur” ; Patrick Cassotti, dont les baguettes jouent à la fois “tout en finesse et maestria” ; et David, le neveu de Cisco, “imaginatif et virtuose” de l’harmonica. Leur dernier CD : “Ghost Cities”. À ne pas manquer !
Avec : Cisco Herzhaft (voix et guitare) ; Bernard
Brimeur (contrebasse) ;
Patrick Cassotti (batterie)
et David Herzhaft (harmonica).