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Ouverture de la salle : 20 h 30 Début
des concerts : 21 h 00
Nous vous demandons de respecter ces horaires, pour le confort de tous ; le
concert ayant commencé, les places réservées sont redistribuées.
Prix des places : voir le tarif indiqué pour chaque concert (demi-tarif pour
les moins de 18 ans)
Attention : le tarif "adhérent" ne sera appliqué que sur présentation
de la carte d'adhésion 2006.
ADHÉSIONS 2006 à JAZZY 77
: 12
Samedi 21 janvier 2006 à 21h
Ils sont quatre, avec l’assurance, le talent et le dynamisme de vieux briscards du Jazz et de la bonne humeur. Un flyer les présente ainsi : Moïra, diplômée de swing, mention “très bien”, joue de la contrebasse dans les films de Tony Gatlif et réalise de merveilleuses quiches ; Samy, D.E.A. de scat en 1938, a chanté dans de prestigieuses salles de bain parisiennes, fait ses vocalises à Lylo ; Frédéric, champion du monde de guitare manouche de La Varenne en 1946, a fait ses armes avec Romane ; Philou, docteur es-rythme, membre honoraire de la Société “La Joie par les claquettes”, pilier de scène du Petit Journal Montparnasse. En résumé, cette rencontre entre un crooner tout droit sorti d’un vieux cartoon, un danseur de claquettes coincé dans une comédie musicale, un guitariste aux arabesques manouches et une pétulante contrebassiste prouve (si on en avait jamais douté) que la musique se fait avec la tête autant qu’avec les pieds. L’énergie qui s’en dégage est très communicative et l’on ne peut s’empêcher de penser (avec ses pieds) que le jazz est aussi une musique faite pour se trémousser en rythme. Entre Django et Fred Astaire, entre l’apache et les indiens, il est de jolis courants d’airs, de petits couloirs aériens... Avec :
Samy Hassid (chant et guitare) ;
Philou (claquettes, chant et balais) ;
Frédéric Loizeau (guitare soliste et chant) ;
Moïra Montier-Dauriac (contrebasse et chant).
Entrée : 13 € (adhérents : 10 €)
Samedi 25 février à 21h
Issu de la tradition tzigane roumaine, natif de Brasov, au pied des Carpates, à une dizaine de kilomètres du Château Bran du Comte Vlad Tepez Dracula. Roberto de Brasov est musicien depuis sa plus tendre enfance. Il a été baigné dans une atmosphère où la musique est omniprésente et accompagne tous les événements de la vie. Dès l’âge de 9 ans, il anime à l’accordéon mariages, bals, fêtes… Ainsi est née son envie nomade d’aller voir ailleurs, toujours plus loin, de s’évader des catégories et repousser les horizons musicaux. S’ensuivirent tournées en Turquie, Bulgarie, puis en Europe du Nord : Allemagne, Suède, Angleterre… En France depuis 1993, le bouche à oreille et les rencontres lui ont apporté une notoriété importante, et "l’effet de Brasov" a fait son chemin : celui d’une musique sans frontières, d’une musique du passage qui se nourrit de toutes les émotions, de toutes les découvertes. Roberto est à l’image du titre de son deuxième album "L'odeur du vent" : "Le vent, c'est un tzigane, un migrateur qui prend quelque chose, un parfum, une odeur dans chaque pays qu'il traverse". Et sa musique vient du cœur. Il dira “Ma musique est une souffrance, c’est la vie, mes peines. C’est mon cœur qui parle. Alors, je les laisse parler…". Et s’il sait les partager, c’est en les transcendant. Subtilité rythmique et éclectisme des inspirations (tzigane, jazzy, latine, balkanique, musette, blues…), mélancolie lyrique ou allégresse de l’improvisation, sa musique est portée par une énergie jubilatoire, un souffle de vitalité et de plaisir contagieux. Dernier album : Le Swing des Carpates. Avec :
Roberto de Brasov (accordéon, vocal),
Costel (violon), Nelu Sandu (guitare),
Sebastian (contrebasse),
Moitya (chant).
Entrée : 13 € (adhérents : 10 €)
Samedi 11 mars à 21h
Le “Old Fashion Jazz Band” est un orchestre de jazz traditionnel créé de longue date et qui a survécu à l’épreuve du temps. Il est vrai que le talent de ses sept musiciens, conduits par Patrick Richard (que nous avions apprécié en novembre dernier avec le Classic Jazz Connection) y est pour beaucoup, mais s’y ajoute une joie de vivre qu’ils savent communiquer au public et donc partager. Et puis leur répertoire comprend tous les classiques du jazz New Orleans, de Louis Armstrong à Sidney Bechet, en passant par Fats Waller et Bix Beiderbecke... De quoi plaire à beaucoup, et pas seulement aux fans du jazz traditionnel. On les retrouve régulièrement dans les grandes caves parisiennes, à l’occasion de festivals ou de tournées en France ou en Suisse, et parfois au “Montijo” (Hôtel de l’Aigle Noir) à Fontainebleau. Swing, tonus, humour et bonne humeur seront donc au rendez-vous, pour une très chaude soirée en perspective. Avec :
Pierre Le Maistre (trompette) ;
Henri Gioanni (clarinette sax-soprano) ;
Yves Gioanni (trombone) ;
Philippe Forestier (contrebasse) ;
Philippe Ormancey (guitare, banjo, vocal) ;
Pierre Patrigeon (batterie) et
Patrick Richard (piano, leader).
Entrée : 13 € (adhérents : 10 €)
Samedi 1er avril à 21h
Le Klez Têtes Quartet a été créé en 2002 par Alain Karpati, fondateur de l’ensemble du Grand Klezmer. Contrairement à ce dernier, le groupe des Klez Têtes est composé de quatre instrumentistes formant le noyau dur de l’ensemble, lequel est ouvert à d’autres musiciens, invités en fonction du projet musical abordé. Cette structure à géométries variables permet aux Klez Têtes de s’adapter aux divers contextes qui leur sont proposés : concerts au format intimiste (privilégiant notamment l’improvisation), concerts et stages pédagogiques autour des musiques klezmer d’Europe Centrale et Orientale, musiques de films et comédies musicales. Imprégné de traditions musicales klezmer séculaires, le groupe est néanmoins résolument tourné vers l’avenir - il fait d’ores et déjà partie de ceux qui forgeront très probablement les musiques klezmer de demain. Cet ensemble, qui accumule les éloges de la part des critiques et du public, parvient à transcender un genre musical qui, initialement réservé à la célébration des mariages et fêtes juives, ne demandait qu'à devenir musique de concert. Avec :
Alain Karpati (clarinettes, chant,
récits et percussions) ;
Thierry Mouton-Baranovsky (accordéon) ;
Julien Blanchard (contrebasse) et
Jean-Marie Vandergooten (percussions).
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 6 mai à 21h
Gone with the Swing, c’est une vieille connaissance de la Cave du Jazz, puisque nous avions fort apprécié le groupe en avril 2003 à Nanteau sur Lunain. Né de la rencontre de trois dingues de musique américaine, sans frontière de genres puisque, fans de rock n’ roll, ils se sont trouvés des maîtres à chanter aussi divers que Jerry Lee Lewis pour Stéphane - le leader -, Elvis Presley pour Dan et Chuck Berry pour Denis. En leur compagnie, le voyage musical empruntera inévitablement la fameuse route 61, celle des grands du blues et du jazz, qui les conduisit de New Orleans à Chicago, en passant par Memphis et Saint-Louis. Par intermittence, nos compères vous feront voguer sur les eaux du Mississippi, où jadis les bateaux à aube accueillaient les meilleurs orchestres ! Tout au long du chemin, c’est donc un superbe voyage dans le temps et dans l’espace, aux racines du Jazz, auquel vous convie Gone with the Swing. Vous succomberez à la maestria évocatrice du piano de Stéphane, passant avec la plus grande aisance du rock n’ roll au blues et au jazz, ou celle colorée de l’harmonica de Denis, lequel “s’excuserait presque de ne pas être noir mais aussi de ne pas jouer de la trompette, surtout lorsque des titres de Louis Armstrong lui inspirent des vocalises de crooner blanc” ; sans oublier la compagnie de Dan, “génie de la composition et des arrangements, poète des sons et des mots, musicien de l’ombre et faiseur de chansons aussi diverses et variées que celles qui se mêlent, se métissent, se rencontrent d’un bord à l’autre de ce grand carrefour qu’est l’océan atlantique, carrefour d’influences”. Un vrai régal, donc ! Avec :
Stéphane Lébe´(chant, piano) ;
Denis Morin(chant, harmonica, guitare) ;
Dan Inger(chant, batterie et guitares) ;
Claude Mouton(contrebasse)
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Vendredi 16 juin
à 21h
David Evans, nous l’avions rencontré en mai 2004, à la Cave du Jazz de Nanteau sur Lunain, en compagnie de Little Victor. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce maître du blues du Delta, nous pouvons rappeler ce que nous écrivions de lui dans le n°16 de notre programme. “Nul mieux que David Evans n’est capable d’évoquer le Blues. Il en a la passion. À la fois professeur de musique et historien, titulaire de la chaire d’ethnomusicologie à l’Université de Memphis, il a obtenu la Grammy Award (la plus haute distinction aux États-Unis) pour ses recherches sur le Blues et les musiciens du Delta (Louisiane, Mississippi). Producteur de disques (sous le label Highwater) et animateur radio, il est aussi l’auteur de nombreux articles dans la presse spécialisée et d’un livre, Big Road Blues : Tradition and Creativity in the Folk Blues (1982)... Excellent guitariste, - certains de ses albums (Shake That Thing, Match Box Blues,...) sont diffusés par The Library of Congress -, il anime très souvent un quintet, le Last Chance Jug Band, avec lequel il participe à nombre de concerts et festivals, aux États-Unis (en particulier dans le Mid South où il réside), mais aussi en Amérique du Sud et en Europe”.
David Evans(vocal, guitare, kazoo)
;
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 2 septembre à 21h
Christian Brun, nous l’avions apprécié
en mars 2005 avec le Marc Thomas Quartet, qui fut, sous la plume de Clairis
(cf. site de la Cave) :“une soirée à goûter comme du bon vin, avec la délectation
qui se doit” . Le revoici donc, cette fois comme leader d’un trio formé de musiciens
de premier plan. Il y a Philippe Petit, l’un des meilleurs spécialistes européens
de l’orgue Hammond B3, au style percutant et vif, privilégiant le swing, et
qui a accompagné entre autres des solistes américains tels Arnett Cobb, Bud
Shank, Benny Bailey et des français comme Sylvain Beuf et Jean- Claude Fohrenbach
; Charles “Lolo” Bellonzi, défini par le Crescent Jazz Club, comme “le batteur
mythique de la scène jazz française” et qui a fréquenté tous les grands du jazz,
du swing au hard-bop : il a participé à près d’une quarantaine de disques, accompagnant
Solal, Colleman, Nougaro, Distel, Petrucciani,... Quant à Christian, son palmarès
n’est pas des moindres, forgeant sa renommée entre Antibes, Toulouse, New- York
et Paris, travaillant (lorsqu’il n’est pas en tournée) avec Goldman et d’autres,
enregistrant des disques (4 à son actif) ; enfin, la liste serait trop longue
pour l’espace alloué au programme. Seule solution pour en savoir plus et vibrer
à leur talent : les retrouver avec nous à la Cave. Avec :
Christian Brun (guitare) ;
Philippe Petit (orgue Hammond B3) ;
Charles “Lolo“ Bellonzi (batterie).
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 16 septembre à 21h
Yapa est né en 1998 de la rencontre
de trois guitaristes de passion, issus d’univers musicaux variés, latino-jazz,
blues et folk rock, reggae-world, flamenco,… : Fabrice Bourguignat, Simon Chenet
et Christophe Combet, auxquels s’est joint le percussionniste Xavier Hamon,
connu pour le charme de son groove et l’intensité de son jeu. Le quatuor nous
propose un road-movie mélodique et très “world-jazz”, de grande puissance évocatrice
et auquel il est bien difficile de résister... À leur actif, plus de 100 concerts
dans des théâtres, clubs de jazz et festivals, et deux albums : “Station acoustique”,
en 2002, et “Chroniques d’Endoo”, en 2006. À propos du premier, on pouvait lire
dans “Guitarist Magazine” : “L’écoute en dit long sur le talent de ces artistes
dont les mélodies tantôt jazzy tantôt manouches flirtent avec percussions africaines
et rythmes latinos… [un] voyage musical coloré où les envolées guitaristiques
sont ponctuées d’une complicité certaine des musiciens, souvent portés aux improvisations”.
Une musique instrumentale éclectique, donc, particulièrement attachante, à découvrir
absolument !
Fabrice Bourguignat (guitare folk, mandoline, Lap Steel) ;
Simon Chenet (guitare folk, guitare cithare) ;
Christophe Combet (guitare cordes nylon) ;
Xavier Hamon (batterie et percussions).
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 14 octobre à 21h
Caroline Nin, c’est une femme à l’image de Marlène Dietrich ou de Sally Bowles, qui s’est épanouie sous les feux des scènes du cabaret, mais aussi, quittant les États-Unis où elle fit ses premières armes, des jazz-clubs londoniens puis parisiens. Lors de son passage à Melun, en février dernier, on écrivit : “Hypnotique, envoûtante et voluptueuse, elle possède une voix avec une amplitude extraordinaire et une chaleur incomparable”. Il est vrai que son apprentissage musical, elle le fit à l’écoute d’Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Billie Holiday, Nina Simone, ainsi qu’en interprétant de par le monde, au travers de la tonalité swing jazzy, Piaf, Brel, Trénet, Barbara, Legrand, Gréco... Du grand art, récompensé au concours 2005 de Jazz Voval de Crest, dans la Drôme. Elle a deux disques à son actif : “If you love me - hymne à Édith Piaf”, en 1999 et “Scarlet Stories”, en 2003.
Caroline Nin (chant) ;
Chris Culpo (piano) ;
Gary Brunton (contrebasse) et
Sigfried Mandon (batterie).
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 18 novembre à 21h
Le trio Dirty Linen réunit des artistes exceptionnels, liés par l'amour de la musique celtique. Le répertoire traditionnel irlandais, riche en chansons et en airs de danses, est la source d'inspiration de bien des musiciens qui l'ont, de tout temps, adapté à leur époque. Cette évolution perpétuelle, plus que jamais d'actualité, continue de donner un élan créatif important à de nombreux artistes dans le monde entier. Dirty Linen a rejoint ce courant artistique et vous invite, au travers d’un spectacle empli de gaieté, d'émotion et d'humour, à partager leur passion. Et que ne peut-on vibrer, avec eux, - sans avoir abusé de Guiness -, aux sonorités pleines de liberté du violon, de la guitare ou de la mandoline, du bouzouki, lorsque le talent est au rendez-vous, et que la voix chaude de Michael raconte le pays - cette Irlande si attachante - et ses légendes... L’une des chansons évoque Merlin l’enchanteur, et dit qu’il faut oser aller là où il y a de la magie. Lors d’un concert, donné en 2002 à Vernon, la journaliste Isabelle Evrard conclut : “Pas de problème, avec Dirty Linen, la magie est toujours là”.
Céline Rivaud (violon) ;
Michael McDonnell (chant, guitare, mandoline) ;
Denis Lafont (bouzouki, chant).
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6
Samedi 16 decembre à 21h
Musicien d’exception, médaillé d’argent du Conservatoire national de Paris, Fédéric Belinsky apparaît aujourd’hui comme le grand représentant du swing manouche, dans son esprit, dans sa vitalité et dans sa flamme. “Son nom le trahit”, écrit-on dans l’Est Républicain, “l’homme a la consonance russe et l’âme slave qui fait chanter les cordes quasiment avant de les effleurer… Avec en sus les errances tziganes pour porter loin les mélodies nomades, et faire rebondir soudain son phrasé d’un swing virevoltant sur les terres manouches de Django Reinhardt. Sa virtuosité est à la hauteur de son audace. L’homme a osé jouer des pièces écrites pour des violonistes virtuoses, dans un déferlement de notes qui emportent les ultimes réticences dans la vague. Un concert pour les plus exigeants autant pour l’impressionnante qualité technique du Monsieur, que par la grâce d’une interprétation irrésistible." Avec des complices de talent comme Ramon Galan et Simon Teboul, ce sera sans nul doute à la Cave du Jazz une soirée festive exceptionnelle...
Frédéric Belinsky (guitare solo),
Ramon
Galan, (guitare rythmique),
Simon Teboul (contrebasse).
Entrée : 13 euros (adhérents : 10 euros) -de 18 ans 6