Le billet de Clairis 2012

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011


  Février Mars Avril
Mai

Juin

Septembre Octobre
  Novembre Décembre  

.


OLIVIER FRANC QUARTET - 25 février 2012

Le public était venu particulièrement nombreux à la Cave du Jazz, ce samedi 25 février 2012, pour entendre un hommage à Sidney Bechet. Et qui d'autre qu'Olivier Franc, Prix Sydney Bechet de l'Académie du Jazz et Prix du meilleur musicien français du Hot Club de France, pouvait mieux le faire, tant ce jazzman virtuose est habité par l'expression musicale du maître ? Il faut dire aussi que son jeu a la sonorité à la fois brillante et veloutée de l'instrument de Sidney, puisque c'est son propre saxo soprano qu'il utilise ! Alors ce furent des temps magiques, lorsque l'on entendit des compositions comme Petite Fleur ou encore ces deux morceaux jamais enregistrés que le fils de Sidney, Daniel, découvrit un jour sur une bande magnétique de son père, et dont nous avions eu la primeur en mai 2010 lors d'un autre hommage. À ces moments privilégiés, l'esprit du grand Bechet vibra dans la salle. Pourquoi ne pas l'avouer, il y eu tout de même une petite frustration, en regard de l'annonce de la soirée. Car le quartet de ce soir se prêtait moins, en vérité, à cette évocation qu'à un concert, certes marqué par le New Orleans, le swing ou le blues, mais très éclectique de par la forte personnalité des musiciens en présence : le new-yorkais Allan Tate, au piano et au vocal, Jean-Baptiste Franc, le fils, également au piano, et Poumy Arnaud à la batterie, en remplacement de Daniel Bechet, indisponible. Plusieurs séquences, à chaque set, présentèrent des facettes différentes, autour de d'Allan et Olivier, tour à tour leaders de trio, lorsque le premier ne jouait pas en solo, avec sa voix chaude. Une sensation première qui fut rapidement oubliée devant le talent de chacun, et l'on n'oubliera pas les soli ou duos enlevés aux claviers d'Allan et de Jean-Baptiste, époustouflantes interprétations "stride" dans le pur style du spécialiste Pierre Calligaris. On n'oubliera pas une magistrale Anita's dance de Jean-Baptiste, d'après Edvard Grieg et sa transcription jazzy par Donald Lambert. Quant à son père, ce fut aussi chaque fois un ravissement au travers compositions ou de standards où brilla le célèbre “Sumertime”, de George Gershwin. Et n'oublions pas Poumy, citoyen d'honneur international de la Ville de la Nouvelle Orleans, qui fréquenta entre autres Claude Luter et fut le batteur attitré de Bechet dans les dernières années de sa vie. Un double bis termina fort tard la soirée.


CISCO HERZHAFT TRIO - 24 mars 2012

Pour Cisco Herzhaft, le folksong et le blues sont des passions qui l'habitent depuis très longtemps et s'accordent à merveille avec son goût du voyage. Un séjour à Memphis, en 1990, le liera désormais à ces chants du cœur. Des chants qu'il aime faire partager, qu'il raconte avec une voix aux modulations multiples, tantôt enfiévrée, tantôt apaisée, parfois rauque, avec des éclats qui reflètent ses états d'âme de l'instant et ponctuent le récit, et qu'il accompagne avec un jeu de cordes éblouissant. Auteur-compositeur, Cisco, c'est aussi l'homme aux doigts magiques, expert de la guitare stride, du "fingerpicking" et du "fingersliding”, magicien du dobro qu'il anime avec le petit doigt recouvert d'un tube de métal, adepte d'un boogie auquel, de temps à autre, il donne des accélérations vertigineuses. Pas étonnant donc que le public soit venu nombreux, ce 24 mars 2012, à la Cave du Jazz, pour écouter le maître, que nous avions déjà accueilli en quartet à la salle Sainte-Anne en décembre 2005. Il était bien sûr accompagné de ses fidèles compagnons : Bernard Brimeur, à la contrebasse, et Patrick Cassotti, à la batterie ; des musiciens en osmose avec leur leader, qui savent accompagner en finesse et qui conjuguent à merveille talent et sensibilité. Ainsi le public de Lorrez-le-Bocage se trouva-t-il transporté sur la célèbre 61 Highway, et bien ailleurs, dans le grand Sud américain et les rives du Mississippi, là où planent toujours les esprits des grands du blues. Avec des sonorités imprégnées du mélange à la communauté esclave africaine d'hier de l'influence des folksongs des contremaîtres irlandais, et des cultures voisines, indiennes ou hawaïennes. C'est là que le dobro, cette guitare à la résonance naturellement amplifiée, qui lance par ses brillances métalliques des éclats de lumière dans la salle, donne toute sa mesure, avec de beaux vibratos. Et la parole est là, exprimant les anecdotes de la vie, les joies et tristesses qui la composent, les expédients pour en soigner les blessures, comme, On the road again, la Canned Heat qui évoque à l'époque de la prohibition - la "chaleur" de la boîte de conserve qui contient de l'alcool frelaté -, et l'oubli temporaire ou définitif.
Et le public de profiter de la moindre opportunité pour participer, par le battement des mains ou la voix. De l'ambiance, donc, beaucoup de chaleur, sous la jovialité permanente et le sourire de Cisco, qui conduisit le spectacle au-delà de minuit, sans qu'on s'en aperçoive. Et que l'on quitte avec regret.


VIVIANNE GINAPE QUINTET - 28 avril 2012

Ce 28 avril, c'est la musique du Brésil, revisitée jazzy, qui est à l'honneur à la Cave du Jazz. Avec une chanteuse de choix comme leader, Viviane Ginapé. Une artiste d'expérience qui a de nombreuses cordes à son arc, chef de cœur et soliste ayant étudié le chant lyrique avec Mady de la Preugne, le chant baroque avec Marie-José Ledru, le chant jazz avec Christiane Legrand,… et qui se détend en couchant sur le papier, au crayon et au pinceau, de jolies visions de nus féminins. Pour évoquer les rythmes brésiliens, elle s'était entourée de musiciens de talent : le cubain Abraham Mansfarrol, au tambour bata et aux percussions, et qui donne véritablement la couleur rythmique au groupe ; Richard Razfindrakoto, au clavier, brillant malgré une forte fièvre (bravo l'artiste !); Thierry Tardieu, à la batterie, avec un jeu enrichi d’influences brésiliennes, africaines et afro-cubaines ; Claude Mouton, un habitué de la Cave et dont la contrebasse sait s'adapter à tous les styles. L'une des grandes qualités de Viviane, hors une voix sensuelle et ample, aussi bien à l'aise dans la douceur que dans la force, avec des scats et des mimiques souvent drôles, où sa voix quitte parfois la mélodie pour se fondre dans la musique, est d'équilibrer chaque morceau entre vocal et instrumental, et laisser libre cours aux improvisations et aux soli de ses compagnons. Tandis qu'elle s'efface, esquissant des pas de danse et des mouvements de corps, que l'on devine souvent intériorisés, des duos s'installent, mêlant le jeu véloce du piano au chant de la contrebasse, créé au doigté ou à l'archet, comme Claude excelle à le faire. Et de beaux standards seront au programme, comme Besame mucho, ce boléro composé en 1941 par la chanteuse mexicaine Consuelo Velásquez, et qui fut, dixit Viviane, diversement apprécié par une société alors fort machiste. Le public était sous le charme et le groupe dû céder au rappel avec deux interprétations Nica's dream et Les feuilles mortes.


PHILIPPE AUDIBERT QUARTET - 15 septembre 2012

Après une belle introduction de soirée, ce 15 septembre, par le présentateur de la Cave du Jazz, Serge Billon, qui évoqua les figures musicales invitées de Sidney Bechet et de Lester Young, les quatre musiciens du quartet entrèrent en scène, presque discrètement, s'il n'y avait eu le faisceau des projecteurs pour les mettre en lumière. Mais, dès les premières notes, leur présence prit tout son relief et fit naître l'enchantement. Pour évoquer la couleur chaude, aujourd'hui un peu nostalgique, de la Nouvelle Orléans des grands moments du Jazz, des intervenants de choix : Alfred, autrement dit Philippe Audibert, expert de la clarinette et des saxophones, ténor ou soprano, qui semble "visité" par l'esprit et le lyrisme de Bechet, et qui sait si bien s'entourer pour le voyage de compagnons qui tiennent la route ; comme Benoit de Flamesnil, maître du trombone, qui a fréquenté les plus grands et s'exprime dans la précision avec une aisance remarquable ; comme Nicolas Peslier, magicien du banjo, dont les notes rapides et nuancées accompagnent le chant des soufflants en subtiles variations mélodiques ; comme Gilles Chevaucherie, ancien des Haricots Rouges qui avait créé le groupe Formule 4 que Jazzy 77, pour l'un de ses premiers concerts, en octobre 1997, avait accueilli dans la grande salle de l'espace culturel de Saint-Pierre lès Nemours, un musicien dont le doigté sur la cordes de la contrebasse est exemplaire. Alors, qu'aujouter vraiment au jeu collégial sensible, qui tisse un tissus mélodique des plus riches avec, sous une apparente liberté et facilité, une parfaite maîtrise des arrangements, et la plus grande fluidité ! On sent dans l'interprétation que la prouesse technique du jeu n'est pas l'essentiel. Elle est là, bien sûr. Mais il y a surtout la volonté de créer une atmosphère, une ambiance chaleureuse propre au partage, dans la simplicité du plaisir. Une jouissance forcément communicative. Que l'on s'imagine vivant un Southern Sunset ou effectuant une Promenade aux Champs Élysées, c'est du pur bonheur, que l'on aimerait prolonger le plus longtemps possible. Mais le retour, tard dans la nuit, sera coloré, inévitablement et d'une manière paradoxale, du souvenir d'une "note bleue” très chaude.


LAS MALENAS - 13 octobre 2012

Curieusement, l'ambiance avait quelque chose d'inaccoutumé, ce 13 octobre, à la Cave du Jazz. Le public était venu nombreux, comme souvent, mais plus encore ce soir-là, avec une présence qui dégageait une atmosphère certes difficile à décrire, mais différente, dans le niveau sonore des conversations, dans l'attente peut-être un peu fébrile de ces drôles de dames qui forment le groupe de Las Malenas, un "sextet tango" dont on savait qu'il allait réchauffer l'atmosphère qui, à l'extérieur, était à la grisaille automnale.
Et, elles arrivèrent, ayant troqué l'une d'entre elles, occupée à "pouponner", par un garçon.
Cinq filles donc : Véronique Rioux au bandonéon, Anne Le Pape et Juliette Wittendal aux violons, Sabine Balasse au violoncelle, Pascale Guillard à la contrebasse. Et Gabriel Sivak au piano.
Le talent, une fois encore, sera au rendez-vous de cette invitation au voyage au cœur des rythmes argentins. Ce qui nous touche, d'abord, c'est l'extrême richesse de l'interprétation, avec parfois des consonances ou stridences tziganes, porteuses de nostalgie nomade, qui donnent de l'universel à cette musique typée où, finesse du jeu, vibrance du phrasé et vigueur des sentiments se rencontrent avec bonheur. Et puis il y a les tonalités instrumentales qui s'ajoutent ou interfèrent, du piano au bandonéon, sous le chant grave et chaud du violoncelle, les élans et vibratos des violons, la rythmique de la contrebasse… Joie ou tristesse, flammes du désir ou de l'amour se rejoignent, se bousculent ou s'unissent… Comment rester indifférent à la beauté renouvelée qu'offre chaque interprétation ! On est sous le charme de cette formation qui n'est pas sans rappeler un orchestre de chambre classique, où tout est exprimé à la perfection.
Serge Billon, le présentateur, conclura le premier set, avant que la salle ne se transforme en Milanga pour accueillir la danse, en qualifiant cette première partie de concert, d'orfèvrerie musicale. Il est vrai, qu'en plus de l'interprétation inspirée, sensible et sensuelle, les morceaux étaient des arrangements spécialement revisités pour le groupe par des musiciens argentins de talent comme Alejandro Schwarz, Leonardo Terrugi ou Julien Chirol. Du cousu main et de bien belles partitions pour des interprètes brillants…
Et puis, le temps de modifier l'espace, de déguster des pâtisseries offertes par l'équipe de Jazzy 77, - une sympathique initiative -, place ensuite à la danse. Quelques spectatrices s'y étaient préparées, changeant discrètement de chaussures, pour rejoindre ensuite leur partenaire et se fondrent en couple dans les rythmiques argentines du tango, mais aussi de la valse et du milanga. Il y avait là des danseurs superbes (d'une école de danse montargeoise). Plaisir du regard, de passer de la scène en lumière à la piste en pénombre, et de s'attarder au spectacle des corps qui évoluent sous les rythmes latins, se frôlent et s'enlacent en parfaite osmose d'arabesques maîtrisées…
Les musiciennes méritèrent bien les fleurs que leur offrit Thérèse, la présidente de Jazzy 77, sous des applaudissements nourris qui appelèrent à un bis. Une soirée qui restera dans les mémoires, à n'en pas douter.


YZEM SEXTET - 10 novembre 2012

En juin 2011, la Cave du Jazz les avait accueilli en deuxième partie d'une séance particulière, ouverte par “Les petites vies” de la chanteuse Marie-Laure Gasnier. C'était une soirée de découverte, pour l'une, et pour les autres : les musiciens de l'Yzem Sextet. Leur jeu et leur vitalité jazzistiques avait enthousiasmé le public et les responsables de la Cave, d'où leur programmation, ce 10 novembre. Et d'accueillir Thierry Dubois, au bugle ; Philippe Dubois, au saxophone ténor ; Loïc Cavalier et Julien Bulté, à la guitare ; Joël Postel, à la contrebasse et Bruno Legouyen, à la batterie.
Alors, responsables de la Cave, n'oubliez pas de débrancher l'alarme de niveau sonore car, à coup sûr, elle fera disjoncter l'alimentation électrique et les lumières !... Ce qui fut !
Ensuite commença vraiment le voyage, en compagnie de grandes signatures de partitions : Eric Truffaz, Julien Loureau, Don Grolnick, Roy Hargrooves, Telonius Monk, Steve Swallow, Miles Davis, Enrico Rava, John Scofield, Bobby Hebb, Horace Silver, Herbie Hancock. De longues étapes que l'on ne saurait décrire qu'au travers d'images, où des pinceaux et des brosses "groove”, - les cordes et les soufflants -, construisent des tableaux sonores non figuratifs, où touches de couleurs s'entrecroisent avec les éclats de notes. Tout un flamboiement, né du tempérament et du talent de ces artistes hors normes vous assaille, vous emporte, marqué de poses relatives, de temps de respiration, comme dans ce Tango for Vasquez and Pepita, où l'archet fait chanter la contrebasse, ou encore dans les répétitions qui s'installent, et qui préparent l'amorce de nouvelles bribes mélodiques. Car le chant des instruments est dans le miroitement et le jaillissement, l'alternance vive de notes planantes et de notes acides, une fusion des genres. Avec ces guides, on ne fait pas de promenades tranquilles, on est plongé dans une aventure à la Indiana Jones. Et cela demande, à vrai dire, une certaine préparation, avant le départ. On se retrouve dans un univers à part, où l'air vibre, les lumières se heurtent et les sons flamboient. Parfois le fantastique vous assaille, né d'une ambiance musicale originale, aux sonorités bizarres d'un exotisme peut-être aquatique ou tropical, comment savoir ! On est pris dans les filets de la turbulence, des accents exacerbés des guitares et des cuivres, de la rythmique dont la présence est forte et lancinante. Minuit passé, après Bogota et Tokyo (en passant par Strasbourg Saint-Denis), et la traversée de lieux improbables, nous nous avons retrouvé avec surprise la salle Sainte Anne de Lorrez-le-Bocage. Mais quelle aventure avant ces retrouvailles !


OPUS 4 - 15 decembre 2012

Votre chroniqueur est perplexe, ce soir, alors que la Cave du Jazz invite pour la quatrième fois le groupe Opus 4. Qu'écrire, en effet de plus que ce qui a été dit dans les précédents billets ! Car ce quartet, que l'on connaît bien, est devenu en quelque sorte une légende, et l'on sait que le succès les accompagne dorénavant sans faillir. Il conduit le public dans des voyages aux accents de bohème, parcourus désormais en terre connue, au travers de mélodies qui chantent à l'esprit, mais où l'inconnu est à chaque détour du chemin, pour surprendre et ravir, dans la convivialité du contact, dans le jeu expert des cordes. C'est festif, Opus 4, avec un programme élaboré de concert avec les spectateurs, en "live". Et ceux-ci de remercier et d'accompagner avec leurs battements de mains, comme ceux du cœur. C'est étonnant de voir cette atmosphère chaleureuse que ces musiciens brossent dès les premières notes, dès les premiers chants, en toute simplicité, avec un talent de passeurs de sensations, auquel s'ajoutent une parfaite maîtrise instrumentale et une cohésion de jeu qui leur permettent la plus grande aisance dans l'improvisation. Donc, qu'écrire, sinon ce constat que l'osmose est grande entre musiciens et public, que l'ambiance réchauffe et fait oublier l'environnement conjoncturel pessimiste, et peut-être aussi cette fin du monde, programmée selon les disséqueurs du calendrier maya dans les jours prochains, le 21 décembre. Alors, ce soir, le constat est, à la Salle Sainte-Anne de Lorrez-le-Bocage, que tout cela est oublié. Du bonheur ! Un échange direct, disons populaire, qui n'est pas sans rappeler que le groupe s'était souvent produit, à ses débuts, non loin des "puces" parisiennes de Saint-Ouen. D'où leur nom : Opus 4, choisi avec tout l'humour dont ils colorent en permanence le spectacle, et – même si l'origine des musiciens est diverse : Russie, Pologne et Italie – une liberté d'espace et de voyage toute tzigane, qui fait du bien. Comme dit l'un d'entre eux : "Dieu a créé le monde en six jours. Le septième, il s'est reposé. Et le huitième, il a créé les tziganes !"… Une très bonne initiative !
Merci, donc pour cette dernière soirée 2012, aux guitaristes Pierre Procoudine-Gorsky et Serge Camps ; à Piotr Sapieja, aux violons classique et stroviol, (cet instrument curieux car muni de pavillons) ; au contrebassiste Franck Anastasio ; tous musiciens-chanteurs. Après des standards nombreux et divers de provenance, assaisonnés à la sauce jazzy, les quatre compères descendirent, après un bis fervent, dans la pénombre de la salle, au plus près du public, interprétant trois morceaux supplémentaires, le dernier étant de Brassens : "Les copains d'abord”. Un titre de fin de soirée qui ne pouvait que coller à l'équipe bénévole de Jazzy 77, pour son dévouement depuis 1996 dans l'organisation de partages musicaux, avec en bilan : 174 concerts pour 16 ans d'existence. Bravo à tous !
Cette conclusion, pour le cas où le calendrier maya serait annonceur de la disparition de de notre planète bleue et donc de la Cave !
Mais je crois que Thérèse, la Présidente, a déjà prévu les invités du début de 2013. Donc, à suivre, et à bientôt !...